Deficiente vino, deficit omne
J'ai toujours aimé le vin. Enfin d'aussi loin que je m'en rappelle. (Et comme j'ai une mémoire de poisson rouge pour le passé, ça ne remonte pas à bien loin "d'aussi loin". Mais ceci n'est pas la question). Peut-être parce que j'ai grandi au milieu des vignes. Parce que j'ai participé aux travaux de la vigne (que celui qui déteste ébourgeonner lève le doigt). Parce qu'à travers ce travail de la terre, j'ai appris à respecter le vin. A le déguster comme un mets rare et précieux.
Et aux Celliers de Sion, le vin est aimé. Il est respecté. Il est admiré dans un écrin futuriste et feutré. Il invite au voyage, à la découverte, au plaisir des sens. On chuchote pour mieux l'entendre raconter son histoire.
La vigne. Les hommes et les femmes qui s'en occupent. Le plaisir des vendanges. Le doigté de la fermentation. L’œnoparc est rempli d'images qui parlent d'un maestria ancestral qui perdure jusqu'à nos jours.
J'ai dégusté un Dahu
Le Dahu est un animal mystique qui a longtemps alimenté l’imagination de nos grands-parents. Il vivrait dans nos montagnes. Son originalité ? Ses pattes plus courtes du même côté lui permettant de mieux arpenter nos massifs escarpés. Et pour l'attraper, il faut beaucoup de patience. D'abord le repérer. Puis le siffler un grand coup. Etant un animal qui aime les contacts sociaux, il se réjouit de rencontrer un nouvel ami. Il se retourne.... et perd alors l'équilibre ! (Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.)
Heureusement, pas besoin de perdre son équilibre pour déguster un Dahu noir, issu du savoir-faire des caves Varone Vins et Bonvin. Un vin rond et fruité, au goût d'été et de fraises. De quoi ramener un peu de soleil dans ce mois de janvier morose.
Je reviendrai...
Parce que les Celliers de Sion, c'est aussi un espace dégustation, "Le Chai" qui permet de découvrir des grands crus qui attendent patiemment qu'on les (re)découvre.
Bref, une belle surprise qui m'a rappelé que si le vin se trouve partout en Valais, il mérite qu'on s'y attarde et que l'on prenne le temps de le déguster pour mieux l'apprécier. Un peu comme l'amour (c'est apparemment bientôt la Saint-Valentin) !
A bientôt !